Le verbatim a le vent en poupe

Publié le : 27 octobre 20202 mins de lecture

Deux actions de communications qui m’ont interpellées ce matin : Le dernier site web Biotherm et le spot de lancement Windows 7.

Deux mécaniques un peu différentes mais qui reposent sur le même principe : Faire parler le consommateur.

Pour ce qui concerne Biotherm, nous avons rendez vous avec Adam, un acteur excellent qui joue avec beaucoup de naturel le bon copain consumériste et tendance. En quatre vidéos fullscreen, il décortique les objections faites à l’utilisation du produit (un hydratant visage pour homme) et communique peu sur les bénéfices de son utilisation – ce qui peut surprendre.

Le site est simple, à interface unique et donne une image moderne et décomplexé du produit et de la marque. Ca fonctionne bien. Le discours est ciselé et particulièrement bien porté (l’exercice est assez difficile pour souligner avec insistance la performance). Une bonne leçon de construction d’un discours argumentatif et d’influence en ligne.

Impact et connivence sont donc au rendez vous pour ce testimonial malin.

A contrario la publicité de lancement de Windows 7 laisse sans voix. Un jeune cadre dynamique – sorte de copain éloigné de collège – à l’accent populaire surjoué nous expose son vif intérêt pour la dernière mouture du système d’exploitation de Microsoft. C’est catastrophique.

On n’identifie absolument pas le bénéfice produit (on peut voir des vidéos sur sa TV apparemment) ni ou veut en venir notre interlocuteur. La maison Versaillaise semble morte et on est surpris d’entendre un enfant invectiver le speaker (avec une molesse et un désabusement artificiel au possible).

On comprend bien que l’on cherche à créer de la proximité entre le géant de Richmond et son consommateur mais c’est simplement raté, dommage.

Qui vous raconte des histoires ?
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